Festival
Le Mot du Président
Lors de la réunion, en mai dernier, au cours de laquelle nous avons décidé de maintenir le festival, une multitude de questions ont fusé quant à la possibilité de l’organiser.
Serait-il administrativement possible de l’organiser ? Si oui, quelles seraient les contraintes qui nous seraient imposées ? Serions-nous en capacité budgétaire d’y faire face ? Laisseraient-elles la possibilité de garder la convivialité de l’évènement ? Les auteurs confirmeraient-ils leur venue ou décommanderaient-ils ? Les festivaliers seraient-ils présents ? …
Non seulement nous étions devant l’inconnu mais surtout devant l’inconnu d’une situation inédite.
Mais très rapidement nous nous sommes appuyés sur le « pourquoi » nous organisons le festival chaque année depuis 12 ans.
Nous souhaitons proposer un moment de rencontre, de découverte ; convivial, chaleureux aux festivaliers et aux auteurs.
Nous aimons croire que nous participons, que vous participez, au bien vivre de notre Ville.
Notre récompense est de voir la joie et le bonheur sur les familles, enfants, adultes qui viennent rencontrer des artistes plus ou moins connus mais disponibles et bienveillants.
Nous espérions cette année encore partager ses moments avec vous et nous n’avons pas été déçus.
Merci encore aux auteurs, aux bénévoles, aux festivaliers mais aussi à nos partenaires, aux collectivités de les rendre possibles.
A l’année prochaine.
Les Forts en Bulles
L’humour a changé depuis plusieurs années dans l’univers de la BD. Astérix et autres restent encore des blockbusters au niveau des ventes et surfent sur la vague du « collectionneur-sentimental-paternel ». L’arrivée d’une nouvelle génération de dessinateurs transforme l’humour en potacherie tout en parsemant finement des nuances d’intelligence sur un coulis de satire. Parisien de naissance, il va enchaîner Bac D, armée, petits boulots, Beaux-Arts, RMI, petits boulots, RMI… Pas vraiment de ticket gagnant en particulier.
Je devais avoir 6 ou 7 ans quand mon père m’a abonné à Spirou… après un gros coup de foudre pour les Tuniques Bleues et pour le journal Spirou en général, j’ai su immédiatement que je serai dessinateur de BD.
J’avoue que je n’ai pas vraiment eu de difficultés particulières parce que je reste dans le même registre humoristique que je connais bien. Le Lucky Luke a été un peu plus long à se lancer, parce qu’il y avait déjà tout un univers existant et qui n’était pas le mien, mais une fois attaqué, ça s’est bien déroulé. En ce moment, j’ai plusieurs choses en tête (à part mes boulots de presse de ci, de là)… je me ferai bien un second Bibitte à bon dieu chez les Requins Marteaux et je suis en train de réfléchir à un autre projet encore très secret et très mystérieux, qui n’aura rien à voir avec ce que je fais d’habitude…
Après un CAP de mouleur-modeleur en céramique, il travaille quelque temps dans une poterie puis devient sculpteur de sujets de manège, grandeur nature. Pendant 5 ans, il voyage en étant décorateur de spectacle. En revenant en France, il ouvre avec sa sœur, costumière, une boutique de location de costumes qu’ils créent. Puis il décide de se lancer dans sa passion, la bande dessinée. Il commence avec une série de quatre albums signés chez Clair de Lune : Les Larmes du Démon. Puis il enchaîne aux Éditions Soleil avec Lans Sirling sur un scénario de Jean-Charles Gaudin. Il remplace Laurent Sieurac au 3e tome de l’adaptation du roman de Robin Hobb : L’Assassin royal toujours avec Jean-Charles Gaudin puis Jean-Luc Clerjeaud.
